15 janvier 2010
Souffrance & Insomnie
Comme si la nuit apportait la mort, le sommeil l'ennui, je reste allumé.
Eveillé sur ma vie évasive, je rumine, je rêvasse et j'enferme mon âme dans un dédale.
Je n'en sors qu'harassé, épuisé, sur les nerfs.
Et je m'endors quand d'autres se lèvent.
Décalé, déphasé, je cours après le jour.
Je fuis ma vie, je fuis la vie et c'est l'Aurore qui me rattrape.
Elle me frôle de ses doigts tièdes.
Le tour du cadran, la route sans fin n'a qu'un seul but, dormir.
Dormir d'un long sommeil heureux sans la peur de se réveiller.
Sans les yeux qui s'ouvrent sur la même absence que la veille.
La nuit porte conseil, la mort règle tout.
Et je rumine, je mastique ce morceau de vie qui ne veut pas s'échapper.
Souffrance et insomnie.
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